CHARTE des DETERMINATEURS-VERIFICATEURS

                                                                  - Pour la Consommation des Champignons sauvages -

Le Groupe Mycologique Nazairien (G.M.N.), conformément à ses statuts, afin de contribuer à la réduction des risques d'intoxications par les champignons sauvages, met en place le présent dispositif de prévention de ces risques qui est constitué de :

  1. une liste restrictive de champignons sauvages locaux « réputés » comestibles,
  2. une liste de champignons sauvages locaux mortels,
  3. une liste des champignons toxiques graves,
  4. la liste de ses déterminateurs(-trices)- vérificateurs(-trices) compétents agréés G.M.N.
  5. une liste d'espèces risquant d'entrer en confusion avec des espèces comestibles.
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Les bonnes pratiques

 

Mycophile, mycophage

Le mycophile est l’ami des champignons, le mycophage est tellement mycophile qu’il les mange. Le mycologue en est un admirateur studieux sans borne !

Pour tout ce petit monde, les bonnes conditions de récolte sont les mêmes :

  • Jamais de sac plastique, toujours un panier à fond plat ou un cageot ;
  • On déterre le champignon sous la base de son pied pour qu’il soit entier ;
  • Pas de détermination fiable sans cette règle (cela ne détruit pas le mycélium).

Accès aux propriétés

Il faut toujours avoir présent à l’esprit que, à moins d’être chez soi, nous récoltons sur des propriétés privées appartenant soit à des propriétaires privés soit à des collectivités publiques. Dans les deux cas, les champignons étant définis par la loi comme production du sol, ils appartiennent au propriétaire du sol qui en a l’usufruit et peut donc en interdire la récolte, la réglementer (par un permis par exemple) ou la tolérer.

Il faut se renseigner car nul n’est censé ignorer la loi (c’est un principe incontournable !).

Seul cas à part : les forêts domaniales (attention il peut y avoir à l’intérieur du périmètre des parcelles privées) qui ne sont pas la propriété de l’État mais de l’ensemble des citoyens.

Ce qui n’autorise pas à faire ce que l’on veut, la liberté y est encadrée par des règles fixées localement par des arrêtés qui limitent les quantités prélevables par famille et par jour.

Il y a une interdiction totale de revente.

  • Privé ou domanial, toute espèce de champignon ou de plante faisant l’objet d’une mesure de protection ne doit pas être récoltée.
  • Dans toutes les situations il faut respecter les lieux qui sont fréquentés par divers utilisateurs.
  • Il faut se renseigner sur les conditions d’exercice du droit de chasse, respecter les clôtures et refermer les portes que l’on ouvre.
La cueillette : les bonnes pratiques Une bonne cueillette

Récoltes

Pour l’étude des espèces, on peut récolter des exemplaires à différents stades mais en quantité limitée.

Pour la consommation, il ne faut récolter que du frais à maturité et proscrire le ramassage des champignons qui ne sont pas à maturité, causes de plusieurs décès.

Si vous pratiquez les deux, séparez les espèces destinées à l’étude de celles destinées à la consommation.

Ceci vaut pour les champignons comme pour les plantes. Il n’y a pas d’algues toxiques.

Pour les champignons et les plantes destinés à l’étude et aux expositions évitons les cueillettes intempestives.

La ressource n’est pas inépuisable, certaines espèces sont en voie de disparition par excès de cueillette.

Un bon substitut à la cueillette est la photographie, voire la macrophotographie : l’échantillon est impérissable, ou presque !

NE SHOOTEZ  PAS  DANS DES CHAMPIGNONS ! Ils sont utiles.

 

Protection et réglementation

 

Liste rouge des champignons menacés en Loire-Atlantique - Cahiers Mycologiques Nantais n°13Juin 2001

Cette liste rouge comprend 660 espèces réparties en 6 catégories

Liste rouge de niveau I :

  • Catégorie0 -> Espèces considérées comme éteintes
  • Catégorie1 -> Espèces très rares menacées d'extinction
  • Catégorie2 -> Espèces fortements menacées
  • Catégorie3 -> Espèces menacées

Liste rouge de niveau II :

  • Catégorie4 -> Espèces potentiellement menacées/vulnérables
  • Catégorie5 -> Espèces sensibles

Arrêté sur la réglementation de la cueillette des champignons en Forêt du Gâvre

Cet arrêté précise les conditions de cueillette des champignons: Périodes, quantité, zones interdites, bonne pratiques en forêt, ...

 

Consignes et recommandations de l'ONF

 

 

 

 

 

Les écosystèmes

 

Des écosystèmes variés

Les écosystèmes : la dune et la forêt dunaire

 

 

Sur les territoires que fréquente l’association il y a plusieurs écosystèmes : le bocage, la lande, la forêt et les milieux dunaires sans compter l’estran pour les algues.

Si certaines espèces peuvent se développer dans différents milieux, d’autres sont exclusives à certains écosystèmes : comme le sol, l’hygrométrie, l’ensoleillement et les autres associations micro-organiques.

 

 

 

Des associations

Geastrum

 

Les champignons sont soit parasites, soit saprophytes, soit symbiotiques.

Ces associations sont des dépendances à sens unique ou réciproques avec la matière des autres organismes, vivants ou morts.

Ces relations sont vitales pour les champignons et dans les relations symbiotiques, elles sont  vitales pour les deux partenaires (principalement des plantes).

 

  • Pas d’orchidées sans champignon,
  • Pas de lichens sans algue.

Une mycorhize, est une association symbiotique entre des champignons et des végétaux tels que les arbres et autres plantes.

Chacun a besoin de l’un et de l’autre pour sa croissance.

Les champignons saprophytes et parasites sont les grands nettoyeurs de la forêt. Ils dégradent et transforment les matières organiques ainsi que les métaux lourds d’où leur emploi dans la régénération de terrains de friches industrielles devenus stériles.

Chacun son territoire

Chacun son territoireSur notre territoire la spécificité est la dune, milieux typiques de nos côtes atlantiques d’où l’organisation des Journées Mycologiques de l’Estuaire.

Les espèces de plantes, comme les champignons, ne se trouvent pas n’importe où. Elles aussi ont leurs exigences de sol, d’hygrométrie, etc.…

Par contre, il est possible de trouver des Myxomycètes dans les milieux restant très humides. Mais le problème c’est de les voir ! Une vraie chasse au trésor !