Les bonnes pratiques

 

Mycophile, mycophage

Le mycophile est l’ami des champignons, le mycophage est tellement mycophile qu’il les mange. Le mycologue en est un admirateur studieux sans borne !

Pour tout ce petit monde, les bonnes conditions de récolte sont les mêmes :

  • Jamais de sac plastique, toujours un panier à fond plat ou un cageot ;
  • On déterre le champignon sous la base de son pied pour qu’il soit entier ;
  • Pas de détermination fiable sans cette règle (cela ne détruit pas le mycélium).

Accès aux propriétés

Il faut toujours avoir présent à l’esprit que, à moins d’être chez soi, nous récoltons sur des propriétés privées appartenant soit à des propriétaires privés soit à des collectivités publiques. Dans les deux cas, les champignons étant définis par la loi comme production du sol, ils appartiennent au propriétaire du sol qui en a l’usufruit et peut donc en interdire la récolte, la réglementer (par un permis par exemple) ou la tolérer.

Il faut se renseigner car nul n’est censé ignorer la loi (c’est un principe incontournable !).

Seul cas à part : les forêts domaniales (attention il peut y avoir à l’intérieur du périmètre des parcelles privées) qui ne sont pas la propriété de l’État mais de l’ensemble des citoyens.

Ce qui n’autorise pas à faire ce que l’on veut, la liberté y est encadrée par des règles fixées localement par des arrêtés qui limitent les quantités prélevables par famille et par jour.

Il y a une interdiction totale de revente.

  • Privé ou domanial, toute espèce de champignon ou de plante faisant l’objet d’une mesure de protection ne doit pas être récoltée.
  • Dans toutes les situations il faut respecter les lieux qui sont fréquentés par divers utilisateurs.
  • Il faut se renseigner sur les conditions d’exercice du droit de chasse, respecter les clôtures et refermer les portes que l’on ouvre.
La cueillette : les bonnes pratiques Une bonne cueillette

Récoltes

Pour l’étude des espèces, on peut récolter des exemplaires à différents stades mais en quantité limitée.

Pour la consommation, il ne faut récolter que du frais à maturité et proscrire le ramassage des champignons qui ne sont pas à maturité, causes de plusieurs décès.

Si vous pratiquez les deux, séparez les espèces destinées à l’étude de celles destinées à la consommation.

Ceci vaut pour les champignons comme pour les plantes. Il n’y a pas d’algues toxiques.

Pour les champignons et les plantes destinés à l’étude et aux expositions évitons les cueillettes intempestives.

La ressource n’est pas inépuisable, certaines espèces sont en voie de disparition par excès de cueillette.

Un bon substitut à la cueillette est la photographie, voire la macrophotographie : l’échantillon est impérissable, ou presque !

NE SHOOTEZ  PAS  DANS DES CHAMPIGNONS ! Ils sont utiles.