DERNIERS JOURS DE L’EXPOSITION : DESSINS ET CROQUIS BOTANIQUES DE FRANCIS HALLÉ

Posté par Paul-Robert TAKACS le 3 juillet 2017

où ? bibliothèque Forney, 1 rue du Figuier, 75004 Paris

quand ? du 1 juillet au 2 septembre 2017

horaires ? les samedi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi : de 13h à 19h

tarif ? GRATUIT

La bibliothèque Forney, 1 rue du Figuier, 75004 Paris, expose les dessins et croquis botaniques de Francis Hallé, issus de son travail de terrain.

 

francis hallé : 50 ans d'explorations et d'études botaniques en forêt tropicale

Depuis le début des années 60, Francis Hallé ne quitte jamais ses carnets, toujours prêt à dessiner les merveilles qu’il observe, depuis le fin fond de la forêt tropicale ou dans les jardins botaniques du monde entier. Le fruit de son travail de terrain représente aujourd’hui 117 carnets. Des récits de voyages et des anecdotes scientifiques accompagnent ses 24 000 pages. Francis Hallé a aussi réalisé près de 8 000 dessins, une fois rentré chez lui ou depuis les camps de base qui ont désormais rejoint les herbiers des Muséums de France. Aujourd’hui, ces dessins et croquis s’exposent à la bibliothèque pour sensibiliser et éveiller la curiosité à la richesse de la biodiversité.

Francis Hallé est d’une lignée de voyageurs, médecins et artistes peintres, avides de cultures différentes et de pays lointains. Initié dans ce domaine par son père, Francis Hallé conçoit une profonde admiration pour la forêt. Sous l’influence de son frère aîné, Nicolas, botaniste au Muséum de Paris, il se spécialise en botanique tropicale et s’installe dans les régions tropicales pour en étudier les forêts primaires, d’abord en Côte d’Ivoire puis au Congo, au Zaïre et en Indonésie. Professeur de botanique à l’université de Montpellier, il se spécialise en écologie des forêts tropicales humides et en architecture des arbres.

À noter :

  • la bibliothèque Forney présente une sélection de documents originaux tirés de ses réserves pour accompagner les dessins botaniques de Francis Hallé sur le thème des fleurs et de la végétation tropicale en particulier : papiers peints, modèles pour artisans, emballages, photos, échantillons de bois , motifs ornementaux divers…
  • dans la bibliothèque elle-même, sur présentation de la carte d’accès aux bibliothèques spécialisées, le livre montré plus haut en illustration, est à consulter et à emprunter

 

 

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EXPOSITION D’ILLUSTRATION BOTANIQUE : 28 juin > 30 septembre 2017, Paris, 5e

Posté par Paul-Robert TAKACS le 24 juin 2017

28 juin > 30 septembre 2017 : exposition de travaux d’élèves du cours d’illustration botanique d’Agathe HAEVERMANS : Galerie de botanique du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, 18 rue Buffon, 5e

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PARUTION D’UN LIVRE : DESSINER ET PHOTOGRAPHIER LES FLEURS

Posté par Paul-Robert TAKACS le 25 novembre 2016

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ARGUMENTS POUR ET CONTRE LA BIODIVERSITE EN VILLE, NOTAMMENT DANS L’URBAIN DENSE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 mai 2016

Contre la biodiversité en urbain dense

 

  • « la ville à la ville et la nature ailleurs »

Se préoccuper de la biodiversité là où elle est davantage légitime. Priorité donc à la biodiversité dans le grand paysage : à la campagne, à la montagne, sur le littoral…

  • « si on veut de la biodiversité en ville, on consommera davantage d’espaces naturels »

En rendant les villes moins denses. Les constructions de grande hauteur seraient-elles la solution ?

  • « la biodiversité mange notre espace »

L’espace sanctuarisé pour la biodiversité est un espace où l’homme se sent exclus : c’est autant d’espace en moins pour les constructions, les infrastructures : voies, parkings, bureaux, centres commerciaux…

  • « économiquement et socialement, la biodiversité n’est pas une priorité »

A plus forte raison en temps de crise, les inquiétudes premières étant le logement, les infrastructures, l’économie…

  • « sauvegarder la biodiversité est coûteux… »
  • « … et peut-être pas efficace »
  • « la biodiversité est gênante, nuisible »

Nuisances ressenties, voire réelles : augmentation d’espèces entrainant des dégradations (déjections, détérioration du mobilier urbain), des phobies, des pathologies (allergènes ; parasites et vecteurs…). Dans des espaces verts urbains consacrés à la biodiversité, donc non éclairés, mais ouverts la nuit, amènent de l’insécurité dans les parcs.

 

Pour la biodiversité en urbain dense

 

  • les villes ont (aussi) une responsabilité dans la conservation de la biodiversité
  • services rendus par la biodiversité à la biodiversité

-      protéger la biodiversité renforce la biodiversité

-      amélioration de la robustesse de l’écosystème-ville

  • services rendus par la biodiversité aux individus, à la société

-      agrément : amélioration du paysage urbain

-      aménités récréatives et sociales

-      pédagogie, contact & connaissance du vivant, de l’environnement

-      amélioration de la qualité de vie et de la santé : diminution de l’effet d’îlot de chaleur urbain, amélioration de la qualité de l’air, de l’eau, du sol (phytoremédiation au sens large)

  • services rendus par la biodiversité au secteur économique

-      protéger la biodiversité peut être générateur d’emploi et de revenus

-      sujet transversal, fédérateur

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CONFÉRENCES-PROJECTIONS DE BOTANIQUE : THÈMES ABORDÉS

Posté par Paul-Robert TAKACS le 22 avril 2016

De sels minéraux, d’air et d’eau fraîche : comment ça marche, comment ça vit et comment survit une plante

Sels minéraux, air, lumière et eau fraîche : c’est ce dont vivent les plantes. Grâce à la chlorophylle, par le biais de la photosynthèse, c’est ce qu’elles transforment en matière de plante et qui leur permettra de grandir, se multiplier, fleurir et fructifier. De nombreuses adaptations morphologiques, physiologiques, métaboliques… de tel ou tel secteur de l’appareil végétatif, permettent aux plantes de s’adapter à des milieux difficiles (endroits déshydratants, chauds, secs ou au contraire humides…) et aussi à ceux qui les fréquentent : animaux herbivores ou ravageurs et, parmi eux, les hommes… Les plantes sont réputées immobiles ? Qu’à cela ne tienne ! Leurs fruits ou graines, eux, voyagent : c’est ce que permet, entre autres, la sexualité. Sans oublier la capacité de clonage qui, inventée bien avant que l’homme ne s’en empare, permet aux plantes de se démultiplier et d’augmenter d’autant leur chances de survie.

Arbres : le toit des plantes

Les arbres : des plantes pas tout à fait comme les autres, puisqu’ils détiennent tant de records. Parmi eux, celui des plantes les plus élevées, puisque les plus grands culminent, à quelques 115 m. L’un de leurs secrets ? La lignine, cette substance qui est l’essence même du bois des arbres. Est-ce cependant un parfait atout ? Pas si sûr : LA FONTAINE nous avait bien prévenus : s’il ne peut plus plier sous les assauts du vent, un grand Chêne ne peut que rompre !

Fleurs & fruits des arbres : promenade dans les cimes

Souvent moins bien connus que ceux des arbustes et des herbes, dont les dimensions les laissent à portée de main, les fleurs et fruits des arbres ne sont pas moins attirants. Le fruit du Noisetier de Byzance confine à l’étrange. Y a-t-il association de couleurs plus audacieuse que celle des fleurs du Tulipier ? Une fleur de Savonnier ne détrône-t-elle pas une fleur d’orchidée ? Au-delà de la simple revue, le rapprochement sera aussi fait, par la photographie, entre les fleurs et les fruits des arbres, alors que les uns sont visibles au printemps et les autres seulement un été plus tard, en automne.

Fruits et graines : les plantes voyagent

Le fruit, résultat du développement de l’ovaire de la fleur après la pollinisation, contient les graines : autant que d’ovules fécondés. Si les plantes sont réputées immobiles, leurs fruits ou graines, en revanche, voyagent ! Le vent ou l’eau sont des agents de dissémination vieux comme le monde. Mais les animaux, plus récents au cours de la coévolution, s’avèrent autrement plus avantageux. Les dispositifs les plus ingénieux se déploient pour accrocher fruits ou graines aux pattes des oiseaux, à la toison des mammifères, aux chaussettes des promeneurs insouciants ! et les transformer, pour l’occasion, en agents au service des plantes qui s’ignorent. Les modes de dissémination sont innombrables : les plantes ne seraient donc pas aussi totalement immobiles qu’on voudrait nous le faire croire ?

D’eau fraîche : plantes adaptées à un milieu humide

Les plantes -comme les animaux d’ailleurs- ont peuplé les terres émergées à partir des océans : la vie a commencé par être aquatique. Parmi les premières plantes terrestres apparues, la plupart étaient très dépendantes de l’eau : c’est le cas des Mousses, des Fougères, des Prêles… Par la suite, la plupart des végétaux ont « appris » à survivre à des épisodes moins arrosés que d’autres, mais certains, parmi les plus modernes, marquent un curieux retour en arrière. Des plantes à fleurs reviennent à un mode de vie aquatique, dans l’eau ou au moins près de l’eau : nostalgiques ?

Sans eau : plantes adaptées au chaud et au sec

S’il est déjà difficile de vivre, dans nos régions, dans la garrigue et le maquis de la Provence, ou même d’être ces « artichauts » sur les tuiles des toits ensoleillés, quelle rage il faut aux plantes qui vivent dans les déserts ! Quelle capacité de résistance à l’adversité des éléments ! Vivre sans eau ? Impossible. Et pourtant…

Le goût des plantes

Les plantes, par les goûts et saveurs de leurs feuilles, fleurs, fruits ou graines, attirent, tiennent à distance, rendent malades, tuent ou guérissent. Le goût serait donc un vocabulaire, pour dialoguer avec les animaux -les hommes y compris ?

L’évolution des plantes

Sorties des eaux, les plantes colonisent les terres émergées. Elles apprennent à jongler avec l’eau et à utiliser les éléments naturels : le vent, les animaux… au fur et à mesure qu’ils apparaissent eux-mêmes -le grand thème de la coévolution. La concurrence pour les endroits à vivre les emmène vers des milieux de plus en plus extrêmes : endroits salés, déserts, sommets des montagnes… Il a fallu que les plantes (handicapées par leur immobilité ?) trouvent régulièrement de nouvelles solutions pour vivre et survivre. Le choix n’existe pas : c’est évoluer ou périr.

Plantes invasives : danger ?

Phytolaque d’Amérique, Renouée du Japon, Myriophylle du Brésil… Souvent amenées par l’homme, de manière involontaire ou intentionnellement (pour l’agrément de ses jardins, ses industries…), des espèces végétales exogènes s’établissent dans nos écosystèmes. Après des débuts timides, l’envahissement peut faire tache d’huile : les conséquences se multiplient et, parfois, s’aggravent. Pour l’homme, leur présence peut entraîner de graves difficultés, notamment économiques ou de santé. Pour l’environnement, en revanche, les plantes invasives sont désormais unanimement considérées comme la seconde source de perte de biodiversité, après la destruction volontaire des milieux. Comment réagir ?

Révision de botanique : les familles botaniques courantes dans nos régions

en projet

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